Au Sénégal, une école de cosmétologie pour développer un marché porteur

Dans les locaux de la Farifima International Cosmetology School, à Dakar, en mai 2021. THÉA OLLIVIER

La Farifima School, qui a ouvert ses portes début avril, veut former, avec le soutien de l’Etat, les futurs entrepreneurs et employés du secteur des cosmétiques.

Au fond d’un couloir, des jeunes en blouse jaune, lunettes et charlottes sur la tête, s’affairent dans un laboratoire. Ensemble, ils pèsent avec précision de l’huile de jojoba, du beurre de mangue et d’aloès, qu’ils font chauffer à 70 °C avant de les mélanger à une solution aqueuse. Dans le bécher, la mixture s’épaissit et prend une couleur blanche. Les apprentis cosmétologues viennent de fabriquer leur première crème pour visage sous la houlette de leur formatrice, Mariane Ouattara, fondatrice de la Farifima International Cosmetology School, qui a ouvert ses portes début avril à Dakar.Lire aussi : Fatou N’Diaye, l’éclaireuse de la beauté noire

Docteure en chimie diplômée au Canada, l’entrepreneuse a ouvert son laboratoire et sa ligne de produits de beauté au Sénégal en 2018. « J’ai remarqué un manque de compétence de la main-d’œuvre. C’est un problème de santé publique, car les gens ont de bonnes idées mais ils ne maîtrisent pas ce qu’ils font », constate-t-elle. Avec Farifima, elle espère former les futurs entrepreneurs et employés du secteur des cosmétiques et leur ouvrir les portes de plusieurs métiers comme le contrôle qualité, le positionnement de marque, le conseil en parapharmacie ou la main-d’œuvre de laboratoire.

Lire la suite